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La pente du toit est définie par rapport au style de la maison et les règles d’urbanisme de la région.
Chaque pente demande un type de couverture correspondant.
Par exemple dans les régions caractérisées par les vents forts et fréquents, les tuiles et d’autres matériaux légers doivent être fixés à l’aide de clous ou de crochets.
Dans les régions où il y a des risques d’enneigement, on peut prévoir sur la toiture des dispositifs spéciaux pour retenir la neige au dessus de la porte d’entrée.
La sous-toiture est un film résistant à l’eau et destiné à compenser les défauts accidentels d’étanchéité. La sous-toiture existe en plastique ou en tissu bitumé. Sa pose commence du bas par le déroulement horizontal sur les chevrons. Le film est maintenu par des contre-lattes d’une épaisseur de 10 à 15mm clouées sur les chevrons. Une fois posée la sous-toiture protège l’intérieur de la maison pendant les jours précédant la pose du revêtement définitif du toit.
Les lattes servent au maintien des tuiles. Elles sont posées horizontalement clouées sur les chevrons. Le bois utilisé pour les lattes est le sapin ou épicéa. Les dimensions sont de 25x50mm. Les lattes de la toiture sont traitées comme le reste de la charpente au sel de bore.
Autrefois le matériau le plus utilisé était la tôle de zinc. Aujourd’hui existe une vaste diversité de solutions pour la finition : en zinc, en cuivre, en tôle d’acier galvanisé, en tôle d’aluminium peinte ou bitumée, ou, encore des solins de formes sophistiquées.
Les chéneaux et gouttières d’aujourd’hui sont le plus souvent fabriqués en PVC, matériau très résistant et facile à travailler.
Il faut prévoir que la gouttière soit inclinée de 1cm/m et utiliser de préférence des crochets renforcés, surtout dans les régions enneigées. Attention à l’accumulation de feuilles mortes sur le toit. Dans la mesure du possible on laisse le tuyau de descente d’eau de pluie démontable.
En geste écologique, il est préférable que l’eau de pluie soit récupérée pour être ensuite utilisée pour l’arrosage du jardin ou l’abreuvage des animaux. Après un traitement approprié, cette eau peut servir également pour le lavage ou les toilettes.
Pour un toit à faible pente, la densité de la pose des tuiles sera plus importante que si la pente est plus forte.
La réalisation de pose de tuiles est étroitement liée au lattage. Le point de départ de recouvrement est le faîte. Le rang le plus proche de la gouttière détermine la position de la rive d’égout.
La couverture est un travail manuel car on ne dispose pas d’une machine pose-tuile. En cas de tuiles en béton coloré il est conseillé, pour limiter les différences de couleur, de mélanger les tuiles de différentes palettes.
Il faut faire la différence entre le toit de terre et le toit végétal. Le toit de terre est complètement couvert de terre et généralement d’herbe et d’arbustes. Un toit de terre pèse entre 150 et 1500kg au m³, c’est-à-dire un toit de 110m² de surface avec dessus une épaisseur de sol de 30cm pèserait jusqu’ à 60 tonnes.
Un toit de terre obligatoirement doit avoir des structures de soutien très solides et posséder une couverture de toiture très étanche. Les structures traditionnelles ne supporteraient un tel poids. Il faut prévoir une solidité supplémentaire pour l’enneigement éventuel.
Sous la couche de terre le toit de terre doit être bien isolé et avoir un très bon drainage, car la construction ne pourra pas tolérer une charge supplémentaire d’eau ou de glace.
Certaines maisons de ce type sont entièrement encastrées dans le sol. D’autres seront remblayées jusqu’au toit de sa partie nord laissant la façade sud de la maison ouverte à la lumière. En règle générale les maisons souterraines sont associées aux régions arides, car elles conservent la fraicheur, comme une cave. Au Nord, c’est plutôt une maison dotée seulement d’un toit de terre s’impose.
Le toit végétal, ou vivant, est une version nordique du toit de terre. C’est un concept de toiture utilisant de la terre et des végétaux en remplacement de l’ardoise, les tuiles… Historiquement, la toiture végétalisée est traditionnelle dans les pays scandinaves et européens. Le mélange de terre et de végétaux enracinés sur les toits permettait de réaliser des toitures bien insonorisées, étanches et résistantes au feu, utilisant la terre, le matériau largement disponible.
La terre par sa masse protège la maison, mais ne l’isole pas. Le toit végétal est plus isolant et en même temps, visuellement, il allège la construction.
Généralement pour plus de légèreté la terre utilisée est du compost léger composé d’écorce, de foin ou de la paille et du terreau.
Grâce à cette composition le poids du toit est réduit de 80 % par rapport à un toit de terre pure. De plus la pauvreté du compost empêche la croissance de plantes autres que celles qui sont spécialement choisies pour leur qualité de résistance à la sécheresse.
Eric
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